Trois questions au président du Club des Vallées, Daniel Ozil


Avant la finale de National 2 des clubs sportifs qui se jouera à Clermont-Ferrand, samedi 19 mars, voici en trois questions ce qu’en pense le président du Club des Vallées (ESB d’Aubenas), Daniel Ozil.
Quel bilan tires-tu de cette saison ?
« C’est une très bonne année avec une qualification inespérée quand on pense qu’à deux rencontres de la fin on jouait le maintien. Pour y parvenir, certes, il y a eu de très belles performances individuelles mais il y a aussi la cohésion d’un groupe et l’assiduité des joueurs aux entraînements du mardi et jeudi depuis le mois d’août, début de cette belle aventure. Toutes les rencontres n’ont pas été simples à négocier, les sores très serrés parlent d’eux-mêmes. La force du club a été son esprit d’équipe qui nous a aidés à franchir des rencontres qui n’étaient pas gagnées d’avance. A cette solidarité, il faut ajouter le public, toujours présent à domicile notamment pour la demi-finale où il nous a encouragés et poussés vers la victoire. D’ores et déjà, je lui donne rendez-vous début octobre au boulodrome Jean Aubert, en National 1. »

Comment allez-vous aborder cette finale ?
« Dans le même état d’esprit que jusqu’ici. Chaque joueur doit évoluer à son niveau et savoir se surpasser dans les moments délicats. Ça peut le faire ! Ce qui fait notre force c’est que chacun joue pour l’équipe et non pas pour lui. C’est la 3ème finale que disputera le club depuis sa création. La première avait été perdue contre Romans en National 3 en 2003. La seconde a été également perdue contre Saint Priest en 2011 en National 2 alors qu’il suffisait de gagner une rencontre de traditionnel pour l’emporter. Il faut l’avoir à l’esprit. »
Que diras-tu à tes joueurs avant le coup d’envoi ?
« C’est votre finale. Elle est à vous tous et à chacun d’entre vous. Après, c’est une finale et une finale, il faut la gagner. Chacun doit jouer pour l’équipe et si on la gagne ce sera tous ensemble. La clé de la victoire c’est la solidarité. Si les joueurs arrivent à se surpasser c’est qu’ils se sentent portés par le reste de l’équipe. »
Propos recueillis par Michel Pastré